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DESBOIS
Les débuts
Sherbrookois gradué du Flight School de Wiz Khalifa en 2009, j'ai produis ma première chanson à 15 ans. Rassemblés dans le sous-sol de mon voisin, mes amis et moi avons décidés d'enregistrer un diss track humoristique sur notre ami au skatepark. Mon improvisation était la plus drôle du groupe, et mes amis m'ont convaincus de continuer ma carrière de rappeur. L'objectif était simple: toujours repousser les limites de l'humour. C'étaient des textes humoristiques crus et sans aucune retenue. Nous avons fait friser les oreilles sensibles. Ces reliques mythiques sont aujourd'hui cachées du grand public.
Un comeback
Sept ans plus tard, j'ai vu la formation des Dead Obies lors de leur passage à Tout le Monde en Parle. Je trouvais que leur groupe manquait franchement d'adversaires, et donc que c'était le temps pour Desbois de faire un comeback en force. En pure guise de provocation, j'ai lancé la toune "Chu meilleur que les Dead Obies", une chanson ultra avant-gardistes et délibérément mauvaise. Ce morceau avait comme unique intention de faire réagir tous les fans des Dead Obies au Québec. J'ai tourné un vidéoclip, puis je l'ai promu sur Facebook avec une campagne de publicité qui ciblait les fans des Dead Obies. Les gens étaient offusqués, l'objectif était accompli.
J'ai ensuite enchaîné les hits "En manque de swag", "Pain for Harambe" et "Chu riche", pour ne nommer que ceux-là. Desbois avait le vent dans les voiles, mais toutes mes chansons étaient produits avec de l'équipement de piètre qualité. J'ai donc décidé d'investir dans ma musique et j'ai sorti en 2019 mon premier EP professionel: L'Esprit du Coyote.
En 2020, je suis devenu père de famille et ma carrière de musicien a pris un hiatus. L'écriture a toujours continué, quoique aucun projet d'envergure n'a été publié depuis.
La connexion Jamhouse
Ma route a croisé celle du Jamhouse grâce à mon amie Viv Kalo (une autre artiste Jamhouse Records), avec qui j'habitais à l'époque. En tant qu'artiste qui a toujours habité seul sur son île, l'idée de connecter avec des artistes qui me ressemblaient était un rêve devenu réalité.
En 2024, c'est avec une perspective renouvelée sur le monde que je reviens sur la scène. Sans laisser de côté l'humour, j'ai réussi à y intégrer une nouvelle couche de profondeur ainsi que des valeurs qui me sont plus proches. Central au à ma musique demeure ce qui l'a mise au monde: le plaisir de décrocher de son sérieux un moment pour prendre le temps de s'amuser, sans prétention.
Un amoureux de la langue et des arts
À l'époque, mon introduction au rap s'est surtout faite à travers des artistes comme Wiz Khalifa, Mac Miller, Wu-Tang Clan, Gang Starr, et Snoop Dogg. Plus tard, ce sont les rappeur Québécois Mike Shabb et Rowjay qui m'ont le plus inspiré. La facilité avec les mots a toujours fait partie de ma vie, avant même l'école primaire. J'ai complété mon DEC en Communications dans les Médias (ATM) au Cégep de Jonquière, et j'ai entamé des études à l'UdS pour devenir professeur de Français. Bref, l'amour de la langue m'a suivi toute ma vie. Malheureusement pour moi, je suis un piètre chanteur; le rap me convenait donc parfaitement.
Outre le rap, je joue du didgeridoo et des percussions. J'apprends présentement le piano dans l'espoir d'être le prochain Paul McCartney. Je fais du dessin, je suis massothérapeute, électricien, jardinier, gestionnaire de portefeuille, et ambidextre en herbe. Dans 20 ans, vous me trouverez avec ma famille dans un village en Estrie, sur ma terre auto-suffisante, avec des lingots d'or et d'argent cachés dans mon coffre-fort.